Dans l’œil (en Seyne) de la villa Tamaris
Du 1er octobre au 13 novembre, la villa Tamaris à La Seyne-sur-mer accueillera pour sa 12éme édition le festival l’Œil en Seyne. Le festival dévoile cette année une exposition photographique « Empreinte » du collectif ARGOS, consacrée aux initiatives écologiques de populations qui ont décidé d’embrasser la transition énergétique, souhaitant qu’elle leur apporte un développement économique et social avant tout. Des sables d’Abu Dhabi avec la ville écologique futuriste, Masdar City, au Royaume du Boutan qui veut tendre vers une agriculture entièrement biologique, en passant par la Drôme avec la construction d’une Biovallée, la villa Tamaris propose une exposition réjouissante et qui fait voyager.
Le festival L’Œil en Seyne revient à la villa Tamaris
Le festival L’œil en Seyne existe depuis 2004, la villa Tamaris, centre d’art à la Seyne sur mer l’héberge chaque année depuis. Les plus grands noms de la photographie ont vu leurs clichés exposés sur ses murs, Hans Sylvester, Franck Horvat, Sabrina et Rolland Michaud, Yann Arthus-Bertrand … chaque année le festival ouvre nos yeux sur un thème de voyage à travers l’image : l’eau, la terre, le feu, l’Afrique, l’Amérique latine, la mer…. Cette année c’est une exposition sur l’empreinte écologique des peuples qui est proposée dans cet écrin qu’est la villa Tamaris.
En résonnance avec ce voyage proposé, il faut rappeler que la villa Tamaris est accessible par les navettes maritimes au départ du port de Toulon : pour que la visite de l’exposition s’accompagne d’une balade…
L’exposition « Empreinte » par le collectif ARGOS
Le dérèglement climatique est bien réel et il s’accélère. Il est donc l’heure d’une transition énergétique et certains de par le monde s’y sont déjà engagés au quotidien. Aux États-Unis, aux Pays-Bas, en France, mais aussi au Cap-Vert, au Bhoutan, au Burkina Faso, au Bangladesh, en Indonésie, aux Émirats arabes unis, sur tous les continents de simples citoyens vivent au quotidien, parfois sans même le savoir, ce monde de demain. Ils sont hommes d’affaires, employés, étudiants, paysans, pêcheurs, mères de famille... Beaucoup de ces pionniers ne sont pas militants, ni même engagés politiquement. Mais ils ont fait un choix avec l’ensemble de leur territoire : remplacer le pétrole par des énergies renouvelables, privilégier l’agriculture naturelle, stopper la déforestation et limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Leur choix n’est pas idéologique ou pas seulement. Il est stratégique : la transition énergétique leur apporte un développement économique et social avant tout. Le collectif Argos est parti à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui ont pris l’initiative de réduire leur empreinte carbone. En ville, à la campagne, dans les montagnes, aux frontières du désert, en pleine forêt ou au beau milieu de l’océan, nous avons partagé leur quotidien afin de raconter leur histoire. Qu’ils vivent aux antipodes ou tout près de chez nous, ils nous montrent que l’homme peut occuper la planète d’une autre manière, plus juste, plus harmonieuse et pour très longtemps.
Parcours de l’exposition
- Masdar (Émirats arabes unis) : une cité laboratoire au pays de l’or noir
Dans les sables d’Abu Dhabi, émirat regorgeant de pétrole, a jailli, en 2008, une ville écologique futuriste, Masdar City. Ce laboratoire urbain à faible empreinte carbone abrite, en son coeur, une université spécialisée dans les technologies de pointe du développement durable. Chaque jour, les étudiants y expérimentent la vie de demain.
- Cap-vert : de lumière et de vent
Le Cap-Vert veut parvenir à 100 % d’énergie renouvelable d’ici 2020. Parti de seulement 2 % en 2009, le petit archipel africain affiche aujourd’hui 25 % de production par le vent et le soleil. Dans certains villages isolés, les habitants sont passés de 4 ou 5 heures d’électricité par jour avec le fuel, à 24h/24 en étant « branchés » au soleil. Une petite révolution.
- Austin : un petit grain vert au milieu du désert texan
La capitale du Texas a toujours cultivé son côté écolo : pionnière dans l’architecture durable, elle veut porter à 55 % son électricité propre d’ici 2025, ou encore réduire de 90 % ses déchets d’ici 2040. Les Austinites soutiennent et même devancent les efforts de leur ville. Près de 20 000 personnes travaillent dans l’industrie verte ou Clean Tech à Austin.
- Bangladesh : sous le soleil émancipateur
Le Bangladesh a développé le plus grand programme au monde de panneaux solaires individuels : 3,7 millions ont déjà été installés depuis 2003 sur le toit de maisons situées en zones rurales. À elle seule, l’apparition de la lumière le soir change la vie des familles et surtout des petites filles qui peuvent prendre le temps de faire leurs devoirs. Et repousser l’âge du mariage.
- Eva-lanxmeer, pays bas :la possibilité d’une écoville
Réduire son empreinte environnementale tout en ayant une vie sociale plus riche et plus paisible, c’est le projet de l’écoquartier Eva- Lanxmeer, dans la commune de Culemborg, aux Pays-Bas. Ce laboratoire de l’écologie urbaine, exemplaire en matière de gestion de l’eau, de maîtrise de l’énergie, de réflexion architecturale, de transports doux et d’aménagement des espaces naturels, montre qu’une autre ville est possible.
- Indonésie : la voie sucrée
Tirer profit de la jungle sans passer par la déforestation, restaurer la biodiversité menacée par les monocultures, améliorer les revenus des populations locales, utiliser la géothermie comme source d’énergie… À partir du palmier à sucre, les habitants du nord de l’île Sulawesi mettent en place un ambitieux modèle de développement qui leur permet de vivre plus facilement.
- Burkina faso : miracle de l’agroécologie au sahel
Alors que leurs terres sont menacées par la désertification, de plus en plus de paysans du Sahel appliquent les techniques simples et accessibles de l’agroécologie. Ces méthodes leur ont permis de reconquérir 300 000 hectares de terres infertiles. Le collectif Argos a réalisé un reportage au Burkina Faso dans la ferme de Madi Sawadogo, un de ces nouveaux convertis aux effets vertueux de l’agriculture écologique.
- Bhoutan : les sillons du bonheur
Tendre vers une agriculture entièrement biologique, tel est le souhait, annoncé en 2012, du Bhoutan. Ce royaume de 700 000 habitants est enclavé entre deux géants, la Chine et l’Inde, aux productions agricoles intensives. Le collectif Argos nous emmène à la rencontre de ces paysans, qui représentent 60 % de la population active, engagés dans une transition agricole.
- Biovallée : l’écologie en héritage
Dans la vallée de la Drôme, entre les Alpes et la Provence, paysans, artisans, entrepreneurs, citoyens et élus tentent un ambitieux projet écologique : « construire » une vallée dans laquelle la croissance économique respecte l’homme et son environnement.
Le collectif ARGOS
Fondé en 2001, le Collectif Argos rassemble sept journalistes, les photographes Guillaume Collanges, Laurent Weyl, Eléonore Henry de Frahan et Jérômine Derigny, et les rédacteurs Aude Raux, Cécile Bontron et Guillaume Jan. Ces auteurs se sont investis dans une démarche documentaire autour des enjeux sociaux et environnementaux du monde d'aujourd'hui. Attentifs à replacer l'humain au cœur de l'espace public, ils ont choisi une approche qui prend le temps de l’enquête et du travail sur le terrain. En 2004, le Collectif Argos est parti à la rencontre des populations victimes du dérèglement du climat dans le monde entier. En donnant des visages et des noms à cette problématique, en racontant les petites histoires qui font la grande, ils ont monté la série documentaire Réfugiés climatiques, donnant lieu à plusieurs expositions en France et en Europe, notamment à Copenhague pour la COP 15, et à l’édition d’un livre, traduit en anglais par les éditions MIT Press. Après avoir posé le constat que le changement climatique nous impactait directement, les auteurs d’Argos sont repartis enquêter dans le monde, cette fois à la recherche des solutions inventées par les hommes et les femmes pour vivre en meilleure harmonie avec notre planète.
Actualités
La démarche d'élaboration du plan Intercommunal de Sauvegarde a été lancée, à l'occasion du Conseil métropolitai |
Embarquez pour une rencontre internationale unique de voiles à Toulon : la Toulon Provence Regatta. |
La Métropole TPM vous informe que les pôles environnementaux (déchèteries) et aires de déchets-verts ferment leurs portes |
Le plan vélo TPM est mis à jour chaque année pour s'adapter au plus près des besoins des cyclistes. |
De mars à août 2025, la Métropole TPM vous propose une programmation « biodivertissante » et gratuite : festivals, randos, |