Le Vélodrome TPM accueille depuis le 8 mars et jusqu’au 19 mars, les coureurs de l'équipe de France de cyclisme sur piste : Caleyron Quentin, D'almeida Michael, Derache Tom, Grengbo Florian, Gros Mathilde, Helal Rayan, Kouamé Taky Marie-Divine, Landerneau Melvin et Vigier Sébastien et leurs entraîneurs nationaux Clara Sanchez et Herman Terryn.

Les coureurs ont été sélectionnés par Bruno Lecki, manager de la filière Piste au sein de la DTN à la FFC

Le vélodrome TPM accueille le haut niveau

Le vélodrome TPM, équipement sportif de très grande qualité, rayonne en effet à l'international notamment grâce à la présence régulière de coureurs de haut niveau, à l’occasion de stages ou de grandes compétitions, telles que : le Championnat de France Élite et Avenir, des courses interrégionales, le championnat régional ainsi que des compétitions internationales. Plus récemment, le nouveau Pôle France Jeune Ultra Marin y a pris ses quartiers.

"Ce type d’entrainement est courant, en effet, sur le vélodrome de TPM qui a une réputation internationale." Informe le Double médaillé olympique Kevin Sireau, actuellement entraineur du Pôle France Jeune Ultra Marin de Hyères. "Quelques fois dans l’année, ils viennent sur le vélodrome de TPM pour préparer de grosses échéances et tester leurs performances. La semaine prochaine, on accueille l’équipe d’Allemagne qui vient également pour 15 jours de préparation. Ce qui prouve encore que pour préparer de grandes compétitions, comme les JO ce vélodrome a un grand intérêt."

Un stage de préparation en vue des JO de Tokyo

Tous ces athlètes sont en effet en préparation pour les Jeux Olympiques de Tokyo. "De ce fait, de nombreux sportifs dans ce stage ont des titre nationaux, voir internationaux comme Mickael Almeida, champion du monde de vitesse par équipes en 2015 et multiple médaillé aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde. Cette expérience-là permet aux plus jeunes d’échanger et d’aborder de nouvelles compétitions avec un stress différent que dans la plupart des autres compétitions." Ajoute-t-il

Des installations de très grande qualité

En effet, les installations (salle de musculation, salle de soins…), l’environnement (piste extérieure semi-couverte) et les conditions climatiques du sud de la France font du vélodrome TPM, un équipement très apprécié des coureurs de haut niveau qui viennent ici se mettre en difficulté et tester leurs capacités dans des conditions autres que celles dont ils ont l’habitude d'avoir.  

"L’équipe s’entraîne essentiellement sur le vélodrome de Saint Quentin en Yvelines, où se trouve le siège de la fédération et où le Pôle est à demeure toute l’année pour les sprinters. On fait un ou deux stages, en général, dans l’année et on essaie de choisir des destinations qui nous permettent de bien travailler en cette période d’hiver. Dans ce cadre, le vélodrome de TPM est parfait." Explique Carla Sanchez, entraineur de l’équipe de France.

Il combine en effet plusieurs avantages : "C’est une très belle structure. Le fait qu’il soit semi couvert, cela permet de s’entraîner même en cas de mauvais temps. C’est une qualité car c’est un petit plus difficile à cause du vent. C’est bien qu’ils soient confrontés de temps en temps à ces conditions météo et qu’ils sortent de leur zone de confort." Poursuit-elle. "Car ils s’entraînent habituellement sur un vélodrome totalement couvert dans de « trop » bonnes conditions. Et le soleil qui est généralement présent, nous fait aussi du bien dans cette période de l’année !"

Des coureurs conquis

Un avis partagé par les jeunes coureurs de l'équipe de France, qui profitent durant ces deux semaines de stage, des qualités du vélodrome et des avantages des conditions climatiques du sud de la France. Entre nuages, vent, soleil et même pluie, tous savent parfaitement tirer le meilleur de la situation dans le but d'améliorer leurs performances et leur chrono : 

"J’étais déjà venue sur le vélodrome lors des championnats de France. Avant c’était un peu le fief pour les championnats de France Jeune. Donc c’est vraiment plaisant de revenir ici. Par contre, je n’étais jamais venu m’entraîner à cette époque. Par rapport à un vélodrome couvert comme St Quentin, il y a une différence, c’est un peu plus dur. Et justement c’est ce qui apporte quelque chose en plus à l’entrainement. Les chronos ne sont donc pas les mêmes mais justement ça permet de changer et aussi de tester notre capacité d’adaptation." Témoigne, Florien Grengbo, coureur de l’équipe de France.

"Pour ma part, j’ai déjà eu l’occasion de rouler sur cette piste pour les championnats de France, il y a quelques années. C’est un très bon vélodrome. Le fait de s'entrainer ici ça nous pousse. On va aller exploiter différents potentiels en nous même, aller chercher un peu plus loin, car en effet, les conditions sont plus dures que lorsque l'on s'entraîne sur le vélodrome de St Quentin. Ça va nous permettre de faire des meilleurs résultats dans des conditions plus favorables (bonnes conditions climatiques, piste rapide…). On s’en sortira encore mieux. Et puis, ça fait du bien aussi de changer et de prendre un peu le soleil. Ajoute, Marie Divine, coureur de l’équipe de France.

Un programme d'entrainement intensif entre musculation, piste et route 

Donc, au programme de ces deux semaines : une grosse période de travail en préparation des coupes des nations du mois d’avril et mai : "On partage nos entraînements, soit en salle de musculation, soit sur le vélodrome, soit sur la route. Et ensuite les athlètes bénéficient de soins et de massages pour récupérer." Concernant plus spécifiquement l’entraînement sur piste, il s’agit de séances de 2h-2h30  composées de répétitions d’efforts : "On a un échauffement d’abord d’une vingtaine de minutes et puis, ils vont enchainer des départs-arrêtés ou des sprints lancés suivant leur programme d’entraînement respectif avec temps des récupérations réguliers pendant la séance." Précise-t-elle.