Lilian Chevallier n’a que 14 ans et cumule déjà 10 titres de champion de France en tir. Il est sportif de haut niveau en catégorie Espoir depuis 2 ans et ne compte pas s’arrêter là. Il rêve de participer aux Jeux Olympiques, chez lui, en France en 2024, il aura 20 ans !

Lilian a découvert son sport par hasard : « à 9 ans, je me suis rompu les ligaments croisés du genou, lors d’un entraînement de trampoline. Après l’intervention chirurgicale, j’avais plusieurs mois de rééducation avant de pouvoir retrouver toute ma mobilité. Un ami m’a amené dans un club de tir, je me suis essayé au pistolet et j’ai tout de suite adoré ».

Le jeune sportif a dû faire face aux réticences de ses parents, peu enthousiaste à l’idée qu’ils se faisaient de cette pratique. Mais Lilian a su les convaincre « c’est un sport à part entière qui nécessite une grande concentration, mais aussi de la force. Je dois tenir mon arme de 1.2 kilos à bout de bras pendant plus d’1h30 en compétition et viser, depuis 10 mètres, des cibles plus petites qu’une pièce d’un euro ! »

La compétition c’est justement ce qui fait vibrer ce champion. Il apprécie la pression liée à l’évènement, les rencontres, mais aussi les déplacements dans la France entière pour les stages et entraînements avec l’équipe de France.

« Le mois dernier, je n’ai assisté qu’à 11 jours de cours ». Lilian, qui ne bénéficie pas encore d’un emploi du temps aménagé, doit jongler entre ses cours de 3^ème au collège et ses entraînements « je vais à la Société de Tir de Toulon le mercredi après-midi et le samedi toute la journée, et je fais mon maximum pour récupérer mon travail en retard quand mon programme sportif m’en laisse le temps ». Conscient qu’il sera difficile de vivre de sa passion, Lilian ne perd pas de vue son objectif : il veut devenir ingénieur motoriste.

L’aide fournie par TPM va lui permettre de s’équiper. « Je change bientôt de catégorie d’âge et je vais devoir acheter une nouvelle arme. Il y a plusieurs disciplines différentes dans mon sport qui nécessitent des armes spécifiques. Tout cela a un coût important ! ». Mais Lilian souhaite rassurer les jeunes désireux de suivre sa voie. Pour les débutants, les armes sont prêtées par le club, l’investissement est donc moindre.

Alors il ne faut pas hésiter à pousser la porte d’un club pour essayer …  et peut être se passionner, comme lui, pour ce sport !

Souhaitons à Lilian bonne chance pour son prochain grand rendez-vous : le Championnat de France du 9 au 11 février à Tarbes.