Voyagez avec Marc Riboud à la villa Tamaris
La Villa Tamaris à La Seyne-sur-Mer, présente une grande rétrospective consacrée à Marc Riboud, intitulée L’œil du voyageur. En partenariat avec le musée national des arts asiatiques Guimet, cette magnifique exposition rassemble plus de 150 tirages emblématiques, retraçant les nombreux voyages et la longue carrière du photographe. A découvrir jusqu'au 21 septembre!
Plongez dans l’œuvre et les voyages du grand photographe Marc Riboud. Alors que l’exposition qui lui était consacré au Musée Guimet vient de s’achever, la Villa Tamaris lui dédie à son tour une importante rétrospective, à découvrir tout l’été jusqu’au 21 septembre.
Vous pourrez également y découvrir le travail photographique sur l’Inde de l’artiste Caroline Abitbol.
Une collection prêtée par le musée Guimet
Prêtée par le musée Guimet – qui a reçu le legs du photographe – cette sélection fait la part belle à l’Asie, où le photographe s’est rendu dès les années 1950.
La Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, l’Inde, le Japon… mais aussi la Chine où Marc Riboud a voyagé de nombreuses fois, enregistrant les bouleversements du pays, du Grand bond en avant au boom économique des années 2000, sans oublier sa série sur les « montagnes jaunes », Huang Shan, lieu d’inspiration des peintres chinois.
Ses reportages sur les indépendances, en Algérie, en Afrique subsaharienne, et pendant la guerre du Vietnam sont également montrés, dans la proximité de séries plus contemplatives sur les temples d’Angkor et l’Alaska enneigée.
Le cœur de ses archives a rejoint les collections de Guimet - musée national des arts asiatiques, en 2019.
Marc Riboud
Marc Riboud est né en 1923 à Saint-Genis-Laval, près de Lyon. À l’Exposition universelle de Paris en 1937, il prend ses premières photographies avec le petit Vest-Pocket offert par son père pour ses 14 ans. En 1942 il devient résistant et il participe aux combats dans le Vercors en 1944. Il fait des études d’ingénieur à l’École centrale de Lyon et travaille en usine, puis il décide de se consacrer à la photographie.
En 1953, il obtient sa première publication dans le magazine Life pour sa photographie d’un peintre de la tour Eiffel. Sur l’invitation d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Capa, il entre à l’agence Magnum.
En 1955, via le Moyen-Orient et l’Afghanistan, il se rend par la route en Inde, où il reste un an. De Calcutta, il gagne la Chine en 1957 pour un premier long séjour avant de terminer son périple en Extrême-Orient par le Japon où il trouve le sujet de son premier livre : Women of Japan.
En 1960, après un séjour de trois mois en URSS, il couvre les indépendances en Algérie et en Afrique subsaharienne. Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud ainsi qu’au Nord Vietnam, où il est l’un des rares photographes à pouvoir entrer. Dans les années 1980-1990, il retourne régulièrement en Orient et en Extrême-Orient, particulièrement à Angkor et Huang Shan, mais aussi pour suivre les changements immenses et rapides de cette Chine qu’il connaît depuis trente ans.
En 2011, Marc Riboud fait une dation au Musée national d’art moderne (Centre Georges Pompidou) d’un ensemble de 192 tirages originaux réalisés entre 1953 et 1977. Son travail a été couronné par des prix prestigieux et musées et galeries exposent son travail à Paris, New York, Shanghai, Tokyo, etc.
Marc Riboud s’est éteint à 93 ans à Paris, le 30 août 2016. Le coeur de ses archives a rejoint les collections de Guimet – musée national des arts asiatiques, en 2019.
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